Challenge CND à Clamontard, 17 et 18 mai 2025
Challenge CND à Clamontard, 17 et 18 mai 2025

Challenge CND à Clamontard, 17 et 18 mai 2025

En quelques lignes ici, deux beaux récits, et un bien beau diaporama !

Le challenge CND 2025 a été organisé par le club des « Passe-Montagnes du Diois » le 17 et 18 mai. Une trentaine de pilotes inscrits sont venu de différentes régions de france pour un challenge ou pilote novice et confirmé font la paire. Les vols ont été généreux sur l’Obiou samedi et sur Clamontard dimanche. Un grand merci aux participants enthousiastes et à l’équipe CND pour les conseils et la gestions des participants.

Le récit de Philippe et Richard, respectivement aiglon et aigle, sont arrivés seconds au classement général et voici leur récit de ce Challenge CND qui fut, paraît-il, une édition mémorable !

Le weekend dernier, les Passe-Montagnes du Diois ont accueilli la joyeuse bande des deltistes qui sont venus pour le challenge CND et ont pu profiter de deux journées de vol exceptionnelles, au Courtet le samedi et à Clamontard le dimanche. 28 pilotes, une très belle région, une météo radieuse, un club (majoritairement composé de parapentistes, il faut le souligner !) et ses bénévoles qui nous accueillent à bras ouverts, disponibles pour nous rendre ce week-end des plus agréables, des chevilles ouvrières du CND pour mettre tout cela en mouvement… les ingrédients pour une belle partition sont réunis ; celle-ci était très bien écrite, et son interprétation a été des plus belles !
Briefing, y'a plein de monde !
Le challenge CND, l’essayer c’est l’adopter ! Réticent à me bloquer un WE complet trop longtemps à l’avance, je n’ai participé à mon premier challenge CND que l’an dernier. Et, avec ma deuxième participation de cette année, je peux le confirmer : je ne veux plus le rater ! Le challenge CND c’est une ambiance joyeuse à tout instant, faite de rencontres et de retrouvailles. C’est un weekend de dépaysement, où l’atterrissage final est plus difficile que nos posés aériens. 

Montage des ailes au décol de Clamontard

Le challenge CND c’est aussi l’occasion de découvrir un ou des nouveaux sites, avec toutes les informations sur leur potentiel de vol. Notamment, la localisation des atterros de secours fiables et sécurisés et les possibilités du jour au vu de l’aérologie. Un peu comme lors d’un stage de perfectionnement en club ou en école… mais en mieux ! On y est pilote libre et autonome et pas seulement élève.Le nombre de pilotes (une trentaine) et la présentation du site avec le briefing du matin, donnent un petit esprit de compétition (comme les grands !), mais avec un esprit qui reste avant tout convivial et jovial.

Les aigles et aiglons au décollage de Clamontard

Je trouve le principe du binôme avec un aigle accompagnant son aiglon déjà très motivant. Mais quand, là-haut, il y a tous ces magnifiques volatiles planant ensemble, le bonheur devient…exaltation ! Le choix des pompes est guidé par les différentes bandes virevoltantes autour de nous. Notre aigle est là pour nous confirmer et nous y entraîner. Alors même si la radio qui nous lie décide de rester muette, voir partir au loin les copains décuple nos ailes et nous permet de profiter pleinement de ce challenge amical. Alors comment ne pas avoir envie de s’inscrire dans cette aventure l’année suivante ? Personnellement je n’ai pas la réponse… et je vais donc tout de suite surveiller la date de la prochaine édition !
Aiglon Philippe
Toute la joyeuse bande à l'atterrissage de Poyols (Clamontard)
Les « aigles », entendez par là, les pilotes plutôt expérimentés, avaient pour objectif d’accompagner les aiglons (vous l’aurez compris, les pilotes moins expérimentés, voire débutants) hors de leur nid (le « bocal ») ; c’est leur rôle, leur responsabilité.Alors que pour des volatiles comme par exemple le Gyps Fulvus (je vous laisse retrouver le nom commun de ce sympathique oiseau que nous avons d’ailleurs pu côtoyer lors de cet événement), cet exercice est des plus naturels, il n’en est pas de même pour nous les humains. Mais ce week-end fût une très belle occasion de s’essayer à cet exercice.
La première mission incombant à l’aigle est de rassurer son aiglon, le mettre en confiance, lui expliquer les dangers potentiels, lui ôter le stress qu’il peut éventuellement avoir… Il importait donc à chacun des aigles d’user de ses propres stratégies pour y arriver. Perso, j’ai eu plaisir à accompagner un aiglon plus tout-à-fait débutant, du coup, cela m’a facilité la tâche, le stress n’était pas un souci… ou alors aurait-il bien caché son jeu ?  🙂
Sa seconde mission est de le guider, lui transmettre quelques conseils au besoin… et pour cela… bin il faut un moyen de communication parfaitement fonctionnel. C’est là aussi une différence avec nos copains volatiles, eux leur système de communication est infaillible, dans mon  cas, l’aigle et son aiglon n’ont pas pu communiquer en vol (un typique problème de radio) mais j’étais confiant, comme mon aiglon avait déjà eu l’occasion toute récente de quitter son nid (eh oui, l’aigle et l’aiglon s’étaient un peu entraînés avant cet événement), cela n’était pas trop un problème, il était suffisamment autonome pour ne pas hésiter à rejoindre d’autres aigles.

Le classement scientifiquement indiscutable !
convivialité, et clairette de Die
Scoring de haut niveau… affiné à la Clairette de Die
Scoring de haut niveau... avec quelques bulles !
Je dois souligner (et c’est de loin le plus important) que les aigles et leur aiglon ont tous retrouvé leur nid sans encombre, pas de bobo, tous sont revenus sains et saufs. Exercice réussi donc… et à reproduire !Un grand merci au club des Passe-Montagnes du Diois et au CND pour leur énergie et leur motivation, afin de nous avoir permis de vivre ces moments. Voir les sourires sur toutes les lèvres suffit à témoigner de la réussite de ce challenge. Et, avant de terminer, je tenais à rendre un hommage tout particulier à un aiglon, qui lui, a une plume entre les doigts, et quelle plume !! je vous laisse apprécier ci-dessus 😉
Aigle Richard